Dying earth, la vieille Terre : Oriflam, 2003

La Terre est mourante. Les civilisations se sont succédé les unes aux autres, les éons ont passé, et aujourd’hui le Soleil est sur le point de s’éteindre. Les cultures, décadentes, sont souvent baroques et surprenantes, et la magie, même puissante, n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était. Les hommes de ce 21ème éon sont les héritiers de plusieurs millénaires de raffinement et de sophistication, mais vivent dans le cynisme et le fatalisme de qui se sait condamné. La civilisation est de prime abord médiévale, mais personne n’est surpris de tomber de temps à autre sur un artefact magique ou technologique de l’Antiquité. En fait, le manque de curiosité est un trait répandu : personne ne sait ce qui se trouve derrière la colline suivante, et personne ne cherche à le savoir. Le voyageur a donc l’impression de voyager d’un microcosme à un autre, et de trouver chaque fois des mœurs et des coutumes plus exotiques que dans le village précédent. Quelques villes majeures existent, dans lesquelles les hommes cultivés (lire « pédants ») ratiocinent avec délectation sur le sens de la vie, la couleur du soleil, ou les civilisations disparues.